voilà avec ce petit incident je n'avais pas encore rendu hommage à mes partenaires de duo du dernier CC
Une rentrée bien huilée
ZUC et Matthale
Abandonnée aux mains d'un jeune débutant,
Je n'ai pu résister ce mois d'août à ses gestes,
A sa fougue, à ses coups, qui parfois m'insultant,
J'ai sué, j'ai crié de ces sons indigestes,
C'est déjà la rentrée, au moins, ce fut consistant,
Et la foule d'ouvriers qui ne veut être en reste,
Je vais retrouver la machine, ça peut être éreintant,
Mais lorsqu'elle s'allume, elle rage, elle fulmine, elle peste,
Ce matin c'est fini bye-bye le mécréant,
Les vacances s'en vont, les ouvriers reviennent
je l'entends, il est là, parmi eux, me créant
Des frissons sur mon fer, ses mains d'homme me tiennent,
Et le boss est là avec tous ses fils d'apports à souder,
Cuivre, laiton, la carte mère est morte, il faut de l'étain,
La mémoire centrale s'allume : Houston ? En décolleté, ( c'est un décollage léger )
Fonctions minimales, rien ne s'allume mais rien ne s'éteint,
Il va m'entretenir, commencer par des soins,
Une giclée ou deux, de ses belles burettes,
Mettre mes os à nus, m'astiquer dans les coins,
Il me dira c'est bon, ajustant ses lunettes,
La mirette est cassée, la courroie s'est pliée,
Ce n'est plus le kiné, c'est direct ostéo,
La colonne n'est plus droite, c'est devenu un V,
Ma note à l'ingénieur : rends moi ma Vénus de Milo,
Voilà c'est reparti pour une année entière,
je ne suis qu'un objet, son outil de travail,
Et rien d'autre pour lui, pas même l'ouvrière,
Celle qu'il charmera, en passant le portail.
Une rentrée bien huilée
ZUC et Matthale
Abandonnée aux mains d'un jeune débutant,
Je n'ai pu résister ce mois d'août à ses gestes,
A sa fougue, à ses coups, qui parfois m'insultant,
J'ai sué, j'ai crié de ces sons indigestes,
C'est déjà la rentrée, au moins, ce fut consistant,
Et la foule d'ouvriers qui ne veut être en reste,
Je vais retrouver la machine, ça peut être éreintant,
Mais lorsqu'elle s'allume, elle rage, elle fulmine, elle peste,
Ce matin c'est fini bye-bye le mécréant,
Les vacances s'en vont, les ouvriers reviennent
je l'entends, il est là, parmi eux, me créant
Des frissons sur mon fer, ses mains d'homme me tiennent,
Et le boss est là avec tous ses fils d'apports à souder,
Cuivre, laiton, la carte mère est morte, il faut de l'étain,
La mémoire centrale s'allume : Houston ? En décolleté, ( c'est un décollage léger )
Fonctions minimales, rien ne s'allume mais rien ne s'éteint,
Il va m'entretenir, commencer par des soins,
Une giclée ou deux, de ses belles burettes,
Mettre mes os à nus, m'astiquer dans les coins,
Il me dira c'est bon, ajustant ses lunettes,
La mirette est cassée, la courroie s'est pliée,
Ce n'est plus le kiné, c'est direct ostéo,
La colonne n'est plus droite, c'est devenu un V,
Ma note à l'ingénieur : rends moi ma Vénus de Milo,
Voilà c'est reparti pour une année entière,
je ne suis qu'un objet, son outil de travail,
Et rien d'autre pour lui, pas même l'ouvrière,
Celle qu'il charmera, en passant le portail.